samedi 4 septembre 2010

motivation bancale ou banquaire?




motivé, mais alors motivé comme un bleu à la veille de france - Afrique du sud.
Avec la rentrée, nouveau rythme de travail..;depuis 10 ans, je travaillais le matin, l'après midi, et le soir, 5 jours sur 7...mais ca réduisait sec ma capacité légendaire à glandouiller et mon tissus social devenait peau de chagrin.
Un homme nouveau est né comme dirait Friedrich.
5 heures du matin, debout , on se cogne au porte, au mur, au chat( saloperie !!!!), un café réchauffé, ou froid, c'est selon ma capacité intellectuelle et le nombre de neurone qui roupille encore sur mon oreiller, on glisse un cd ou on lance un énième épisode ( en ce moment, c'est Mad Men.), et gros run jusqu'à 17h30 avec une pose à midi..les gosses deviennent fréquentables, ils sont capables de se faire chauffer le lait sans provoquer un tsunami, pareil pour ma chère et tendre...le chat ? qu'il crève, charogne !!!!

par contre à 17h30, c'est Romero...down of the dead...
pour l'instant, ca fonctionne..par contre ca réduit de fait ma capacité à faire la java jusqu'à plus d'heure...j'ai testé la semaine dernière au Cabaret Vert...22h, et papy somnole...pas super rock'n roll....


quelques planches des fléaux, et techniquement, le travail de modelé et d'ombrage se fait de plus en plus par le crayon gras, de moins en moins par les lavis comme précédemment..ces derniers se restreignent aux arriere-plans et aux nébulosités..à ce rythme, j'aurais maitrisé cette technique à la dernière planche...pfff....

je finalise les planches d' Hannibal (16-20), je me sens de plus en plus à l'aise, mais c'est peut etre trompeur...méfiance, méfiance.

playlist de la semaine: Fishbone(truth and soul.)...argh, Freddie's dead, la fac, les filles, les fixs...
Steve Vai (passion and warfare.)arghg, The riddle, la fac, les filles, les fixs...
le requiem de Cherubini, la fac, les filles, les fixs..etc..etc...
Turandot de Puccini,requiem de Fauré encore et toujours( le matin, c'est doux comme un irish coffee.), Michael Nyman (man of wire,after extra time...miamiam...), Steve Reich, Jeff Buckley (Grace, évidemment...).

donc, j'ai visionné suivant les conseils de Sylvain, Survivors, relaunch d'une série britanniques des années 70...une épidémie de grippe, mortalité massive, moins d'1% de la population survie, deuil familiale, deuil sociétal, deuil politique, deuil économique..du classique dans le registre survivaliste, moyennement efficace, personnage attachant, mais bof, seulement 2 saisons, pas de 3 eme pour clore tous les storylines (enculés de la BBC !!!); dans le registre survivaliste plus aboutis, d'une efficacité redoutable, et tout aussi british, autant visionner le Children Of Men, d' Alfonso Cuaron (2006.), plus politique avec le thème du terrorisme, de la "gestion" de la "question"(comme d'aucun parlait de la "question juive"....non pas que je vois des facistes et du NSDAP partout, mais il y en a qui en mette une bonne couche pour jouer la pantomyne...) des immigrés et des sans-papiers...les scènes de guérilla urbaine sont à couper le souffle, avec un plan séquence qui relève de la plus grande des maestria...); pour achever de vous décider, Clive Owen, Julianne Moore( miamiam), Michael Caine (miamiam..)..hein? quoi? vous méritez de vous enfiler la saison 1 de Marie Pervenche !




du coup, j'ai embrayé sur Mad Men, un peu par hasard..c'est pas le genre de série dont on cause sur les forum Hype, pas de sexe, pas d'effets spéciaux, ca parle pas d'extraterrestre, de complots frappato-mystico-allumé, il n' y a pas de teasing à la truelle à la fin de chaque épisode, pas de caméra qui bouge comme si le preneur d'image gérait mal sa descente de cocaine, pas d'effet de manche et de mode à la Whedon, ou à la Moffat, enfin, l'ennui pour 90% des boutonneux qui errent sur le web entre deux branlettes devant les photo de Megan Fox( d'ailleurs, faudrait que j'y songe, je prends du retard...)...

donc, Mad men, produit par Matthew Weiner, est une chronique lascive du début des années 60 aux USA, à travers le prisme d'une agence de pub un peu vieillote, et plus précisemment via le personnage de son directeur artistique..sous l'apparence lissée d'un milieu Wasp bourgeois et républicain, pudibond, se révèle le racisme et l'antisémitisme décomplexée, le sexe , la drogue, la trahison, les mensonges, etc...on songe au blue velvet de Lynch, ou de manière idoine, quand on soulève le beau tapis persan, on découvre la crasse et la fiente..c'est merveilleusement écrit, filmé à la Hitchcock..;c'est un pure bonheur.rien que le générique est une merveille, je ne m'en lasse pas.
3 saisons..seulement...mais toujours en production, c'est dire si les ricains ont du gout.

2 commentaires:

Fab 59 a dit…

Pfiou, ça c'est du post!
Pour te motiver, attend un peu avant de revoir l'équipe de France, ils ne sont pas encore au point! Rabat toi sur le basket. Ah ben non, ils viennent de se faire exploser par la Turquie.
"Children of men" est un vrai grand film avec ce plan incroyable de Clive Owen dans l'immeuble bombardé! Une vraie prouesse de réalisateur, pas étonnant qu'il ait fait le meilleur épisode des Harry Potter (le seul bon? peut-être...)

Je me demandais: tu arrives à dessiner Hannibal et les fléaux en même temps? C'est pas trop compliqué avec ces deux projets bien différents?

Bon courage en tout cas
Fabien
Ps: venu à Charleville, je n'ai pas pu te voir, c'est la rançon du succés! Pas grâve, ce sera pour une autre fois

stephane crety a dit…

a priori non, mais , à vrai dire, je ne réfléchis sous l'angle de la difficulté.je vois dans cette posture énormément d'avantage, et le principal, est que je ne me lasse pas ..le travail sur un album est un travail au long concours, et si on n'y prends garde, la routine pourrait s'installer. devoir varier les techniques permet de se mettre en déséquilibre permanent ..je connais certains directeurs éditoriaux qui eux, y voient soucis, mais on a plus a faire à une volonté de monopole qu'à un véritable constat ....

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